Silencieux arrière: réparation de fortune.
Posté : jeu. 28 nov. 2013 20:20
Bonjour au Corsiste de passage.
J'insiste, lourdement, sur le fait qu'il ne s'agit que d'une réparation de fortune pour Corsiste peu fortuné. Sa durée n'est évidemment pas garantie, mais cela a permis de passer la contre-visite avec succès.
C'est mon premier topic présenté sans autre ambition que d'aider les novices en mécanique. Ceux qui, comme moi, sont à la recherche d'une aide pour mieux cerner les difficultés du problème qu'ils ont à résoudre, sans passer par un professionnel dont la finalité n'est pas toujours de réduire l'intervention au stricte nécessaire .
Le silencieux arrière était bien troué, de plus il ne pouvait être déboîté du précédent car le tube était soudé par la rouille et lui-même percé, ce qui le fragilisait à outrance. A l'évidence il se serait rompu à la première tentative de démontage et le raccordement du nouveau silencieux arrière n'aurait plus été possible sans y ajouter un raccord.
Dans un tel cas de figure, la seule solution proposée par les professionnels consultés consiste à changer l'ensemble des deux silencieux et tous les accessoires associés.
Récalcitrant à leur belle proposition, j'ai réussi à effectuer un bandage sans démontage, avec une seule chandelle pour stabiliser le véhicule.
Ambiance spéléo assurée.
Oh, oh, quel beau trou! Pour être percé, c'est percé.

Gamelle en alu échappée de la poubelle.

Découpée puis mise en forme au maillet, du fait main vrai de vrai.

Une vieille boite de conserve type magnum, précédemment prévue pour faire un
brasero. Changement de carrière.

Nouveaux coups de maillet.

Un résidu de mastic pour échappement, garanti deux ans d'âge.

Et voilà l'travail! D'après le contrôleur technique c'est un pansement sur une jambe de bois. Sûr, il est jaloux du beau résultat!

En plus du pot, un tuyau percé, comme aux courses de chevaux. C'est vraiment pas de pot!

Et de part en part. Pas fait les choses à moitié.

Un p'tit coup de bouche trou et le tour est joué.


Une bande de cuivre découverte par hasard.

Beau bracelet madame, en cuivre massif poinçonné d'une tête d'aigle, mazzette!

Deux belles menottes pour éviter les fuites chemin faisant.

Au passage, replâtrage d'une blessure ancienne

et remise à neuf du suspensoir (c'est bien fait pour suspendre, n'est-ce pas?) en fil de fer, of course. Très efficace pour pallier aux coups des dos d'âne de passage.

A vous de jouer. Mais faut pas rêver, c'est soit les picaillons, soit l'huile de coude.
Bon courage et n'oubliez pas, j'attends vos commentaires afin d'améliorer ce tutoriel.
J'insiste, lourdement, sur le fait qu'il ne s'agit que d'une réparation de fortune pour Corsiste peu fortuné. Sa durée n'est évidemment pas garantie, mais cela a permis de passer la contre-visite avec succès.
C'est mon premier topic présenté sans autre ambition que d'aider les novices en mécanique. Ceux qui, comme moi, sont à la recherche d'une aide pour mieux cerner les difficultés du problème qu'ils ont à résoudre, sans passer par un professionnel dont la finalité n'est pas toujours de réduire l'intervention au stricte nécessaire .
Le silencieux arrière était bien troué, de plus il ne pouvait être déboîté du précédent car le tube était soudé par la rouille et lui-même percé, ce qui le fragilisait à outrance. A l'évidence il se serait rompu à la première tentative de démontage et le raccordement du nouveau silencieux arrière n'aurait plus été possible sans y ajouter un raccord.
Dans un tel cas de figure, la seule solution proposée par les professionnels consultés consiste à changer l'ensemble des deux silencieux et tous les accessoires associés.
Récalcitrant à leur belle proposition, j'ai réussi à effectuer un bandage sans démontage, avec une seule chandelle pour stabiliser le véhicule.
Ambiance spéléo assurée.
Oh, oh, quel beau trou! Pour être percé, c'est percé.

Gamelle en alu échappée de la poubelle.

Découpée puis mise en forme au maillet, du fait main vrai de vrai.

Une vieille boite de conserve type magnum, précédemment prévue pour faire un
brasero. Changement de carrière.

Nouveaux coups de maillet.

Un résidu de mastic pour échappement, garanti deux ans d'âge.

Et voilà l'travail! D'après le contrôleur technique c'est un pansement sur une jambe de bois. Sûr, il est jaloux du beau résultat!

En plus du pot, un tuyau percé, comme aux courses de chevaux. C'est vraiment pas de pot!

Et de part en part. Pas fait les choses à moitié.

Un p'tit coup de bouche trou et le tour est joué.


Une bande de cuivre découverte par hasard.

Beau bracelet madame, en cuivre massif poinçonné d'une tête d'aigle, mazzette!

Deux belles menottes pour éviter les fuites chemin faisant.

Au passage, replâtrage d'une blessure ancienne

et remise à neuf du suspensoir (c'est bien fait pour suspendre, n'est-ce pas?) en fil de fer, of course. Très efficace pour pallier aux coups des dos d'âne de passage.


A vous de jouer. Mais faut pas rêver, c'est soit les picaillons, soit l'huile de coude.
Bon courage et n'oubliez pas, j'attends vos commentaires afin d'améliorer ce tutoriel.